Les préparations magistrales et officinales de phytothérapie en France et en Suisse

Aspects législatifs

De moins en moins prescrites par les médecins ou réclamées par les patients, les préparations magistrales et officinales ont été quelque peu délaissées depuis l’essor des spécialités pharmaceutiques.

Cependant en pédiatrie, en dermatologie et en gériatrie, elles permettent de pallier l’absence de spécialité équivalente disponible, sous une forme galénique et avec un dosage adaptés à l’âge, au poids et à l’état physiopathologique du patient. La phytothérapie – tout comme l’homéopathie d’ailleurs – y recourt tout particulièrement : mélanges de plantes pour tisanes, huiles essentielles associées sont ainsi prescrites ou conseillées.

En France, l’exécution et la délivrance de préparations – tant magistrales qu’officinales – est soumise à une réglementation limitant les espèces végétales autorisées comme principes actifs de ces préparations, afin d’exclure les plantes dont l’utilisation comporte trop de risques d’effets secondaires ou de mésusages ; en outre, les officines françaises désirant exécuter des préparations stériles ou « dangereuses » sont tenues de demander une autorisation d’exécution de telles préparations ou peuvent en soustraiter la confection à une autre officine ou bien à un établissement pharmaceutique dûment habilité à le faire.

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Publié le : 18/11/2016